Vu à la Ferme du Buisson (Noisiel) le dimanche 2 septembre: Under the Silver Lake (2018). 139 min. Réal. et Sc: David Robert Mitchell (né en 1974 à Clawson – Michigan). Dir. Photo: Mike Gioulakis. Int: Andrew Garfield, Riley Keough, Topher Grace.
En compétition officielle au Festival de Cannes 2018 (Pourquoi?).
Sam, un jeune désoeuvré de 33 ans qui n’a ni travail ni argent, mais une maman qui lui téléphone régulièrement, passe ses journées à observer ses voisines à la jumelle. Il tombe amoureux de l’une d’elles, Sarah, jeune et énigmatique. Le lendemain, elle a disparu sans laisser de traces et son appartement a été vidé. Sam se lance à sa recherche et entreprend une enquête qui le mène dans les profondeurs de Los Angeles. L’enquête est étrange: disparitions, meurtres mystérieux, fond de scandales, conspirations. Il y aurait des codes mystérieux dans les figures de la culture populaire américaine qu’il essaie de déchiffrer. Les clins d’oeil du metteur en scène – cinéphile sont très nombreux: Fenêtre sur Cour (1954) d’Alfred Hitchcock, Le Privé (1973) de Robert Altman, Mulholland Drive (2001) de David Lynch.
Le film est artificiel et chichiteux. C’est un film qui se veut à la mode. Il veut parler de paranoia, de complots, de sectes. Mais l’humour est totalement absent. Pas les scènes gores, totalement inutiles. L’acteur Andrew Garfield, vu particulièrement dans Silence de Martin Scorsese, est ici très mauvais. Il est bien difficile à supporter pendant 139 minutes. Cette quête, pleine d’incohérences, est totalement vaine.
Filmographie
2002 Virgin (CM).
2010 The Myth of the American Sleepover.
2014 It Follows. Film d’horreur. Semaine de la critique du Festival de Cannes. Grand prix et prix de la critique au Festival international du film fantastique de Gérardmer en 2015.
2018 Under the Silver Lake.