Federico García Lorca – Ángel González

Federico García Lorca. La Barraca.

De otro modo (Federico García Lorca)

La hoguera pone al campo de la tarde,

unas astas de ciervo enfurecido.

Todo el valle se tiende. Por sus lomos,

caracolea el vientecillo.

El aire cristaliza bajo el humo.

Ojo de gato triste y amarillo?

Yo en mis ojos, paseo por las ramas.

Las ramas se pasean por el río.

Llegan mis cosas esenciales.

Son estribillos de estribillos.

Entre los juncos y la baja tarde,

qué raro que me llame Federico!

Canciones, 1921-1924.

La traduction d’Andre Belamich ne me convainc pas du tout.

D’une autre façon

À la plaine du soir le feu de joie

met des ramures de cerf en furie.

Tout le vallon repose. Sur son dos

caracole un léger zéphyr.

L’air s’affine en cristal sous la fumée

comme un œil de chat jaune et triste.

Moi dans mes yeux je me promène

par le feuillage qui s’en va le long des rives.

Il atteint mille choses essentielles

– ritournelles de ritournelles-

Parmi l’arrière-soir peuplé de joncs

” Federico “, curieux que j’aie ce nom.

Àngel González se souvient de Federico…

De otro modo (Ángel González)

Cuando escribo mi nombre,

lo siento cada día más extraño.

Quién será ése?

me pregunto.

Y no sé qué pensar.

Ángel.

Qué raro.

Deixis en fantasma, 1992.

Angel Gonzalez.

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