Francis Scott Fitzgerald

Francis Scott Fitzgerald, vers 1921.

Deux des passages les plus célèbres de Gatsby le magnifique (The Great Gatsby) en version originale et dans certaines traductions françaises.

The Great Gatsby, 1925.

«In my younger and more vulnerable years my father gave me some advice that I’ve been turning over in my mind ever since. “Whenever you feel like criticizing any one,” he told me, “just remember that all the people in this world haven’t had the advantages that you’ve had.»

«Quand j’étais plus jeune, c’est-à-dire plus vulnérable, mon père me donna un conseil que je ne cesse de retourner dans mon esprit: – Quand tu auras envie de critiquer quelqu’un, songe que tout le monde n’a pas joui des mêmes avantages que toi » (Traduction 1926 Victor Llona, première version. Edition Simon Kra)

«Quand j’étais plus jeune, c’est-à-dire plus vulnérable, mon père me donna un conseil que je ne cesse de retourner dans mon esprit: — Quand tu auras envie de critiquer quelqu’un, songe que tout le monde n’a pas joui des mêmes avantages que toi.» (Traduction 1946 Victor Llona, deuxième version. Edition Grasset; rééd. Livre de Poche)


«J’étais très jeune encore et d’autant plus influençable, le jour où mon père m’a donné un certain conseil qui n’a jamais cessé de m’occuper l’esprit. — Quand tu es sur le point de critiquer quelqu’un, m’a-t-il dit, souviens-toi simplement que sur terre tout le monde ne jouit pas des mêmes avantages que toi.» (Traduction 1990 Jacques Tournier. Livre de poche)


«Quand j’étais plus jeune et plus influençable, mon père m’a donné un conseil que je n’ai cessé de méditer depuis. «Chaque fois que tu as envie de critiquer quelqu’un, me dit-il, souviens-toi seulement que tout le monde n’a pas bénéficié des mêmes avantages que toi.” » (Traduction 2011 Julie Wolkenstein. POL)

«Quand j’étais plus jeune et plus vulnérable, mon père, un jour, m’a donné un conseil que je n’ai pas cessé de retourner dans ma tête. / “Chaque fois que tu seras tenté de critiquer quelqu’un, m’a-t-il dit, songe d’abord que tout un chacun n’a pas eu en ce bas monde les mêmes avantages que toi.”» (Traduction 2012 Philippe Jaworski. Gallimard)

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” Gatsby believed in the green light, the orgastic future that year by year recedes before us. It eluded us then, but that’s no matter – tomorrow we will run faster, stretch out our arms further… And one fine morning…

– So we beat on, boats against the current, borne back ceaselessly into the past.”

” Gatsby croyait en la lumière verte, l’extatique avenir qui d’année en année recule devant nous. Il nous a échappé ? Qu’importe ! Demain nous courrons plus vite, nos bras s’étendront plus loin… Et un beau matin…
C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé.” (Traduction Victor Liona 1926 Edition Simon Kra puis 1946 Edition Grasset; rééd. Livre de Poche)

” Gatsby avait foi en cette lumière verte, en cet avenir orgastique qui chaque année recule devant nous. Pour le moment, il nous échappe. Mais c’est sans importance. Demain, nous courrons plus vite, nous tendrons les bras plus avant… Et, un beau matin…
Et nous luttons ainsi, barques à contre-courant, refoulés sans fin vers notre passé.” (Traduction Jacques Tournier 1990. Livre de poche)

” Gatsby croyait à la lumière verte, à cet orgasme imminent qui, année après année, reflue avant que nous l’ayons atteint. Nous avons échoué cette fois-ci, mais cela ne fait rien : demain nous serons plus rapides, nous étendrons nos bras plus loin – et, un beau matin…
C’est ainsi que nous nous débattons, comme des barques contre le courant, sans cesse repoussés vers le passé.” (Traduction Julie Wolkenstein, POL 2011)

« Gatsby croyait en la lumière verte, en l’avenir orgastique qui, d’année en année, recule devant nous. Il nous échappé cette fois? Peu importe…Demain, nous courrons plus vite, nous tendrons les bras plus loin…Et un beau matin…
C’est ainsi que nous avançons, barques à contre-courant, sans cesse ramenés vers le passé.» (Traduction 2012 Philippe Jaworski. Gallimard.)

Livre de Poche. 1990. (Traduction Jacques Tournier )

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