J’ai fini de lire Klimt de Serge Sanchez, publié dans la collection Folio biographies. J’y ai appris certaines détails sur la vie du peintre autrichien, figure centrale de la Sécession viennoise, tout en restant un peu sur ma faim. Cela m’arrive assez souvent avec les livres publiés dans cette collection.
J’ai découvert Gustav Klimt en 1981, grâce à un petit livre d’Alessandra Comini publié au Seuil en 1975. Dans les années 80, Vienne était à la mode à Paris. Je me souviens entre autres, de la grande l’exposition organisée à Beaubourg du 13 février au 15 mai 1986: Vienne, Naissance d’un siècle, 1880 – 1938. J’ai visité Vienne et ses musées bien plus tard.
Son tableau le plus célèbre reste encore aujourd’hui Le Baiser (1907), apogée de sa période dorée. On le retrouve imprimé sur des tasses, des tee-shirts ou des panneaux publicitaires. Thomas Bernhardt n’est pas tendre avec lui dans Maîtres anciens (1985).
Klimt connaissait la sculpture de Rodin, intitulée aussi Le Baiser (vers 1882) et le tableau d’Edvard Munch (1897). Constantin Brancusi réalisa une oeuvre sur le même thème appelée aussi ainsi à la même époque.
Brancusi réalisa 40 versions du couple d’amoureux face à face.
Gustav Klimt est une personnalité attachante. Il n’hésita pas à s’opposer souvent aux autorités politiques et artistiques de son temps. Il disait: «Le goût, c’est bon pour les amateurs de vin et les cuisiniers. L’art n’a rien à voir avec le goût.» (G.K)
Il fit un voyage en Espagne du 26 au 31 octobre 1909 avec le peintre et directeur de galerie, Carl Moll (1861-1945).
“Etrange pays que l’Espagne! Misérable – désolé – monotone – monochrome – isolé – isolé! – Et pourtant, intéressant – dur – aride dans sa beauté! […] Vélasquez très décevant! ” ( Lettre à Emilie Flöge, sa compagne)
A Tolède, il trouva le Gréco magnifique. La ville était “la véritable Espagne telle qu’on se l’imagine.”
Il aida de nombreux jeunes peintres, particulièrement Egon Schiele et Oskar Kokoschka.
14 tableaux du maître viennois, issus de la collection du collectionneur d’art juif August Lederer, ont brûlé dans l’incendie du château d’Immendorf le 8 mai 1945.