Le peintre Claude Monet est né la 14 novembre 1840 à Paris. Sa famille s’installe au Havre vers 1845.
Il abandonne ses études à la mort de sa mère en 1857. Sur les conseils d’Eugène Boudin, il s’installe à Paris en avril 1859. En 1862, il commence à étudier l’art dans l’atelier de l’École impériale des beaux-arts de Paris, dirigé par Charles Gleyre. Il y rencontre Bazille, Renoir et Sisley, mais y reste peu de temps.
En 1868, Claude Monet traverse une période très difficile. Il vit avec Camille Doncieux (1847-1879) qu’il a rencontré en 1866 et qu’il épousera le 28 juin 1870. Il a eu l’année précédente un garçon Jean (1867-1914). Sa peinture ne connaît aucun succès. Son père refuse de l’aider financièrement. Il décide d’en finir en se jetant dans la Seine à Bennecourt au printemps 1868. Quelqu’un dans une barque le voit quand il saute dans l’eau. Il est repêché. Peu après, il trouve de l’aide auprès de son ami Bazille, sort de la dépression et des difficultés financières.
On a du mal à imaginer aujourd’hui Claude Monet en suicidé, lui, le peintre des séries: Les Meules (1890-1891) Les Peupliers (1891) Les Cathédrales de Rouen (1892-1895) Les Parlements de Londres (1900-1904) Venise (1908-1912) Les Nymphéas (1914-1926).
Il est mort à Giverny le 5 décembre 1926, à 86 ans, quelques mois avant l’inauguration officielle du grand ensemble mural des Nymphéas au Musée de l’Orangerie de Paris dans les deux salles elliptiques conçus par l’architecte en chef du Louvre, Camille Lefèvre, sous la supervision de Georges Clemenceau. L’exposition ouvre ses portes le 16 mai 1927.
Le caractère de Monet n’était pas facile. Il était prompt à la colère et au découragement et a détruit de nombreuses toiles. Son ami Clemenceau l’appelait son «vieux hérisson sinistre».
«Qu’y a-t-il à dire de moi? Que peut-il y avoir à dire, je vous le demande, d’un homme que rien au monde n’intéresse que sa peinture – et aussi son jardin et ses fleurs?»